Les enfants nés dans des familles précaires ont plus de risques de développer des retards de développement (physiques et cognitifs)¹
Facteur aggravant, les familles les plus démunies fréquentent moins les structures facilitant l’éveil de leurs enfants : 5% des enfants des familles modestes sont gardés en crèches contre 22% des enfants des familles les plus aisées²
Des écarts d’apprentissage importants dès l’entrée à l’école : 500 mots d’écart à l’entrée en CP entre les enfants de familles modestes et ceux de familles aisées³
Un retard de développement qui a un impact durable sur la réussite scolaire et professionnelle des jeunes : 47% de personnes accèdent à un emploi qualifié suite à un accompagnement renforcé durant la petite enfance (dispositif Abecedarian testé aux Etats-Unis dans les années 1970) contre 27% chez les personnes n’en ayant pas bénéficié⁴
Break Poverty s’engage à offrir les mêmes conditions d’éveil aux enfants de familles modestes qu’aux enfants de familles aisées, pour qu’un enfant pauvre ne devienne pas un adulte pauvre.
Les dispositifs d’éveil (cognitif, langagier, etc.) innovants pour renforcer les capacités d’apprentissage de l’enfant dès le plus jeune âge
Les dispositifs de soutien à la parentalité permettant aux parents les plus démunis d’accompagner l’éveil de leurs enfants
Le développement de lieux d’accueil individuel et collectif adaptés aux contraintes de vie des familles les plus vulnérables (niveau de vie, horaires décalés, maîtrise de la langue, etc.)
1 Direction de la santé publique (2011), les inégalités sociales de santé, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
2 DREES (2017), Le choix de la crèche comme mode d’accueil, entre bénéfices pour l’enfant et adaptation aux contraintes
3 Délégation Interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (2018), Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté
4 Terra Nova (2017), Investissons dans la petite enfance – l’égalité des chances se joue avant la maternelle
Crédit photo : Andrew Ibrahim, Unsplash.
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Aujourd’hui en France, il faut entre 4 et 6 générations pour sortir de la pauvreté.
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