Evidemment, ce constat sur les difficultés financières a une influence directe sur les conditions d’éducation et l’accès à l’emploi pour les habitants de ces quartiers pauvres.
Un niveau d’éducation fragilisé
On le sait, le niveau d’éducation conditionne en grande partie la trajectoire professionnelle d’un jeune.
Malheureusement, l’enseignement dont les élèves bénéficient dans les QPV pâtit d’un turnover important des professeurs des écoles : la part des professeurs en poste depuis moins de 2 ans est de 41,8 % dans les écoles situées dans les QPV, contre 36,9 % dans le reste de la France.
Les difficultés scolaires que rencontrent souvent ces jeunes défavorisés, combinées à des turnovers importants des enseignants se traduisent notamment par un taux de réussite moindre au baccalauréat. En effet, le taux de réussite à cet examen est plus faible de 28 points dans les quartiers pauvres comparativement au reste de la France :